Le « chien de traîneau en Laponie » vu par Amarok sport aventure
C’est dans l’idée de partager une activité sportive, que notre choix s’est porté sur le husky sibérien pour ses capacités d’endurance et de traction.
Au-delà des critères basiques qui le décrivent, nous souhaitons partager notre expérience après 15 ans de mushing et d’élevage.
Nous nous sommes structurés progressivement autour de deux principes : La meute et l’activité.
C’est donc cette période de notre vie partagée, sur un nombre de 70 compagnons qui nous permettent à travers d’innombrables anecdotes et d’observations, relater légitiment, ce qu’est objectivement le husky sibérien.
Il faut comprendre que les résultats que nous obtenons aujourd’hui dépendent de l’origine généalogique, du type de ligné, du conditionnement et de notre attitude.
Les générations de nos premiers chiens sont issues, avant d’avoir été conçu en France, du prestigieux élevage Anadyr fondé en 1946 par le couple Norris en Alaska. Leur base de travail été d’améliorer la race pour rivaliser avec les attelages d’Alaskan huskys, en retenant exclusivement, pour la reproduction, les chiens leaders, performants et rustiques. Nous avons la chance de pouvoir compter encore aujourd’hui sur ces critères bien ancrés dans les gênes de notre meute et c’est ce que nous nous attachons à transmettre.
Même si nous proposons une activité de loisir, le mot travail décrit la charge de prestations à faire sur la période hivernale pour un budget annuel à l’équilibre. Nous utilisons ce mot pour représenter aussi un type de chien, dont les aspects morphologique, physiologique et mental sont nécessaires pour assimiler les kilomètres avec des safaris à résistances variables. Cette lignée présente une silhouette harmonieuse avec des segments osseux biens proportionnés. Le mental est déterminent et, est associé aux aspects physiologiques par conséquent au niveau d’entraînement. Le niveau de base physiologique est différent chez chaque chien. L’idée est d’avoir une préparation physique progressive et adaptée pour augmenter les réservoirs énergétiques du chien qui participe à améliorer ses capacités motrices et son mental. Tout est une histoire de dosage. Sur la phase d’entraînement, en fonction de la capacité de chaque chien, le musher doit être capable de définir l’objectif à atteindre sur la saison. Cet objectif doit être réalisable pour maintenir le mental du chien à son niveau. Il faut, tout au long de la saison, parfois ajuster les équipes d’attelage et augmenter le temps de repos indispensable à leur progression... la suite prochainement
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